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  • Alonso met la pression sur son nouveau coéquipier !Cette saison, Fernando Alonso va découvrir un nouveau coéquipier en la personne de Stoffel Vandoorne et il lui met déjà la pression.

     
    Double champion du monde, Fernando Alonso est l'un des plus anciens pilotes du plateau en Formule 1. L'Espagnol a donc connu de nombreux coéquipiers durant sa carrière, mais seul Lewis Hamilton aura réussi à lui tenir tête en 2007 chez McLaren, saison lors de laquelle ils terminent à égalité de points. Par conséquent, au moment de découvrir à un nouveau coéquipier, il a été interrogé sur ses ambitions avant de se confronter à Stoffel Vandoorne, jeune pilote belge (24 ans) champion de GP2 la saison dernière. Mais sans surprise, le natif d'Oviedo ne craint pas son nouveau coéquipier.
     
    « Nous verrons donc ce que cela donnera avec Stoffel, mais je ne suis pas inquiet »
    « A chaque nouvel équipier auquel j'ai été associé après Hamilton, on me pose à chaque fois cette question. Quand je suis retourné chez Renault l'année d'après, c'était Piquet mon équipier. On m'avait dit : 'Il se bat pour le titre en GP2, il est jeune, vous allez revivre la même expérience qu'avec Hamilton'. Et pourtant, cela n'a pas été le cas. Ensuite, c'était Grosjean. Et on m'avait dit : 'Il se bat aussi pour le titre en GP2. En 2009, il sera très rapide'. Pourtant il ne l'a pas été. Même chose avec Felipe [Massa]. 'Sois prudent, car cela fait longtemps qu'il est chez Ferrari, il a pris ses marques dans l'équipe, et il sera très rapide', m'avait-on dit à l'époque. Il n'était pas non plus rapide. Puis, j'ai eu Kimi [Räikkönen] comme équipier, et les gens disaient : 'Un champion du monde de retour chez Ferrari, il marchera très, très fort'. Tout le monde sait que cela n'a pas été le cas... Nous verrons donc ce que cela donnera avec Stoffel. Mais je ne suis pas inquiet. Nous ne sommes pas en position de nous battre pour le titre pour le moment. Nous devons travailler main dans la main pour aider l'équipe à sortir de cette mauvaise passe le plus rapidement possible », confie Fernando Alonso dans des propos rapportés par F1i.

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  • Alonso regarde dans son rétroviseurLe 26 mars prochain, Fernando Alonso va entamer sa 16e saison en tant que pilote titulaire en Formule 1. Le Taureau des Asturies a officié jusqu´à présent dans 4 écuries différentes et comptabilise pas moins de 273 courses.

     
    Avec son tout premier Grand Prix remporté il a 13 ans et son deuxième titre de champion du monde décroché il y a 10 ans, on pourrait penser que l´Espagnol estime la période de 2003 à 2006 comme la plus belle de sa carrière. Mais le pilote se montre plutôt philosophe.
     
    « Je crois que c´est difficile de déterminer quelles années de ma carrière ont été les meilleures. Les années où j´ai eu le plus grand succès en font sûrement partie. A cette époque, c´était beau de gagner et de savourer les victoires. Mais j´ai vécu aussi une belle période chez Ferrari. Maintenant, j´apprécie aussi le projet actuel et la philosophie que nous avons chez McLaren. »
     
    « Dans ta vie, tout est un défi, un procédé d´apprentissage différent. Je me rappelle encore très bien de ma première victoire. Les titres de champion du monde ont été de très beaux moments, mais dans une carrière, il ne s´agit pas que de succès, ni que des victoires. Chaque jour compte. »
     
    Alonso est connu pour avoir souvent changé d´écurie. Il a ses propres critères pour le choix de ses transferts.
     
    « J´ai toujours changé d´équipe pour les mêmes raisons. J´essaie toujours de trouver une nouvelle motivation. Avec un transfert, j´essaie de trouver le bonheur, et bien sûr, une voiture plus compétitive que celle que j´ai sur le moment. J´ai plus ou moins atteint toutes ces choses, en dehors de la première fois chez McLaren peut-être. A l´époque, j´avais quitté Renault pour rejoindre Woking. J´avais une meilleure voiture, car Renault n´a plus jamais gagné de course. J´ai trouvé là-bas une nouvelle motivation, parce qu´après avoir remporté 2 titres avec Renault, j´ai senti que j´avais besoin de quelque chose de nouveau. Mais l´atmosphère chez McLaren n´était pas bonne et je ne me suis pas senti heureux, ni intégré dans l´équipe. Cela a été la seule fois dans ma carrière. »
     
    « Puis je suis revenu chez Renault et McLaren a gagné le titre avec Hamilton. Mais par la suite ils n´ont plus jamais gagné. Je n´ai donc quitté aucune écurie qui a dominé en Formule 1. Ce fut la même chose avec Renault et Ferrari. Je suis allé chez Ferrari, parce que c´était un rêve de piloter pour cette écurie. J´y ai eu une période fantastique et une voiture bien plus compétitive que ce que j´avais peu avoir chez Renault l´année précédente. Je me suis battu jusqu´à la dernière course du championnat. Puis j´ai quitté Ferrari parce que j´ai senti que le temps que j´avais à y passer était terminé. Je n´ai plus trouvé de motivation et je pensais qu´ils n´allaient pas gagner dans une période proche. Et ils ne gagnent pas. »
     
    « J´ai trouvé chez McLaren une nouvelle motivation. Je suis heureux et j´apprécie le projet que nous avons. J´espère que nous allons avoir très bientôt une meilleure voiture. »
     
    Alonso révèle que personne d´autre ne l´a incité à changer d´équipe : même pas son manager.
     
    « Normalement, il y a seulement moi qui choisit de partir. Je parle à ma famille de mes pensées et de mes transferts, mais c´est ma propre décision. »

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  • Alonso ne craint pas la rivalité avec VandoornePour le double champion du monde Fernando Alonso, l´arrivée de Stoffel Vandoorne comme pilote titulaire et coéquipier n´est pas un danger.

     
    Il ne pense pas que le précédent désastreux vécu avec Lewis Hamilton se reproduira avec le Belge. D´ailleurs, quand on lui demande ce qu´il a retenu de sa lutte face à Hamilton, il répond sans détour.
     
    « Pas grand-chose, pour être honnête » lance-t-il.
     
    « Lewis, en 2007, a été un cas unique en son genre. J´ai eu Nelsinho (Nelson Piquet Jr.) comme coéquipier, j´ai eu Felipe (Massa), qui s´est retrouvé en plein milieu de la guerre chez Ferrari, lorsque je suis arrivé, j´ai eu Kimi (Räikkönen) – le dernier champion du monde avec Ferrari... J´ai eu beaucoup de coéquipiers, qui avaient des expériences, des passés et des intégrations différentes au sein des équipes. Cela a été fantastique avec chacun d´entre eux, mais 2007 était spécial. »
     
    « Lewis a été protégé par McLaren, il faisait partie du programme chez eux depuis ses jeunes années. Nous avions une voiture très compétitive, et il a tout de suite commencé à se battre pour le championnat du monde, alors que personne ne s´y attendait. Et il est Britannique. Stoffel ne l´est pas. C´est une différence de poids. »
     
    Alonso pense que certains paramètres ont favorisé la rivalité malsaine qu´il y a eu lieu entre lui et Hamilton.
     
    « Je crois que si j´étais aujourd´hui dans la même équipe que Lewis, ce serait différent. Je suis plus adulte et lui aussi. Nous avons appris et nous sommes maintenant des personnes différentes. Nous nous respectons beaucoup l´un l´autre, les personnes nous respectent beaucoup – et nous roulerions aussi vite que possible. Mais avec un autre genre de respect. Nous ne parlerions vraisemblablement pas beaucoup tous les deux. Il y a une compétition au sein de l´écurie, mais c´est une bonne chose parce que cela signifie que tu te bats pour le championnat du monde. »
     
    Le Taureau des Asturies rappelle qu´il n´y a rien de plus normal. Une rivalité appuyée est monnaie courante quand une équipe peut prétendre au titre.
     
    « C´est normal dans ce sport. Quand tu as à disposition une voiture compétitive, cela te change vraiment du tout au tout. Les écuries sont aujourd´hui mieux préparées à ce genre de situation. Je pense que c´est justement à cause des expériences passées, que les équipes s´occupent à présent plus des pilotes. Cela devient toujours difficile, dans chaque équipe avec laquelle tu te bats pour le titre de champion. Il y aura toujours du stress au sein de l´écurie quand 2 pilotes luttent pour le championnat. »
     
    « On l´a vu chez Mercedes : Nico (Rosberg) et Lewis avaient une relation bien différente jusqu´il y a trois ans, et cette relation est devenue tout autre durant les trois dernières années. Ils étaient amis, ils dormaient dans la même chambre, ils sortaient ensemble pour aller au restaurant, ils sont même partis ensemble en vacances... du temps où ils roulaient en kart jusqu´en 2013. De 2014 à 2016, ils ont parfois discuté tous les deux. Mais il arrivait aussi de les voir complètement séparés lors de la parade des pilotes. »
     
    L´Espagnol est convaincu que ce serait un beau spectacle de le voir piloter face à Hamilton au sein de la même équipe.
     
    « Je crois que tout le monde adorerait voir cela, si l´équipe était compétitive. C´est la même chose qu´avec Jenson et moi : nous avons une équipe forte et nous avons pu nous battre sur beaucoup de petits choses non négligeables, mais quand la voiture n´est pas assez compétitive, alors les week-ends sont un petit peu anonymes. On arrive sur le circuit, on fait sa course et personne ne va remarquer si tu as réalisé un tour de qualification fantastique, ou si tu as fait une erreur et que tu te fais sortir juste après la Q1. »
     
    « Nous avons commis quelques erreurs en 2016, comme par exemple à Bakou : nous sommes restés coincés dans le trafic et nous nous sommes retrouvés à la 14e et 15 e place. Qui s´en est rendu compte ? Personne. Tout ce qu´il se passe durant le week-end est anonyme, quand tu ne te bats pas pour le championnat. Tu te réveilles le jour des qualifications et tu sais qu´il te faut être bon, parce que tu as besoin de marquer des points. Mais quand tu ne te bats pas pour le titre ou les victoires – comme nous le faisons actuellement – alors c´est un peu plus détendu, chaque week-end de course est comme une session de tests. Il s´agit en fait d´améliorer la voiture, afin de pouvoir un jour se battre pour le championnat. »

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